Quelle est l’utilité du compte de résultat ?

Je vais commencer par une vérité qui soulèvera plusieurs sourcils. Pour créer un plan financier, il n’est pas nécessaire d’être comptable. Vous n’avez pas besoin de bénéficier d’un master en finance chez HEC. Il n’est pas nécessaire d’avoir 15 ans d’ancienneté dans la direction financière dans un grand groupe…

Ce n’est qu’avant de commencer à élaborer son plan financier (compte de profits ou pertes, bilan, prévisions de trésorerie…) que je préconise un petit retour à l’école pour comprendre les différentes bases de la comptabilité.

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Ce sont ces points de vue que vous allez modéliser dans votre plan financier et surtout que vous dévoilerez à la lumière de :

  • Partenaires
  • Banquiers
  • Fournisseurs
  • fournisseurs
  • Investisseur
  • Actionnaires
  • Comptables

D’où l’importance de contrôler ces différents agrégats afin de ne pas être perdus lors de discussions avec l’un des différents acteurs.

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Allez, c’est parti pour un retour à l’école avec un court cours sur les deux éléments clés de la comptabilité : le compte de profits et pertes !

Voici le plan de cet article :

1- Les bases de la comptabilité

2- Comprendre le compte de revenu

3- Comprendre la fiche comptable

4- La différence entre le compte de résultat et le bilan

1- Les bases de la comptabilité

Personnellement, j’ai toujours eu un peu peur de la comptabilité pendant mes années universitaires.

C’est également une idée qui n’est généralement pas intéressante si l’on n’est pas un expert en la matière.

Mais ce n’est pas une fin en soi. Vous verrez que les notions que vous devez connaître ne sont pas si compliquées.

Et en s’y intéressant, il devient instantanément plus amusant qu’il n’y paraît !

Commençons par utiliser la vraie définition de la comptabilité.

La comptabilité est une obligation légale qui vise à transcrire et enregistrer les actions ou les flux d’une entreprise de manière quantifiée et justifiée à l’aide de deux documents comptables principaux : le compte de profits et pertes.

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Habituellement, la comptabilité est effectuée par un comptable (comptabilité, validation du plan d’affaires…).

Veuillez noter que le comptable public n’est pas requis. Tout dépend de votre structure juridique. Par exemple, si vous faites partie d’une micro-entreprise, vous n’en avez pas nécessairement besoin.

En tant que micro-entrepreneur, indépendant ou indépendant, vous êtes soumis à une comptabilité simplifiée . Vous pouvez donc créer votre propre comptabilité sans aucun problème. avec des outils de comptabilité gratuits tels que Tiime AE.

D’autre part, dans certains cas, le comptable est vivement conseillé, comme les petites et moyennes entreprises. Lorsque votre projet grandit, je vous recommande de faire appel à un comptable pour aller en bonne santé !

2- Comprendre le compte de revenu

Le compte de profits et pertes est un document comptable qui reflète les revenus et les dépenses de votre entreprise sur une certaine période (exemple classique : du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2020).

La différence entre ces deux éléments (revenus et dépenses) est égale au résultat . Voici la dernière ligne de votre compte de profits et pertes qui ressemble à ceci :

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Ce nombre de résultats peut être négatif (perte) ou positif (profit). Ce résultat dépend de votre modèle économique, de votre niveau d’activité pendant la période, du niveau d’imposition… Bien sûr, l’objectif de toute entreprise est d’être rentable. Soyez !

Prenons un exemple grossier : une entreprise qui produit des chocolats belges.

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Au cours de l’année N (ex : 2019), l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 50 000€.

Pour produire ces chocolats, il contient des matières premières, de l’eau, de l’électricité, de la main-d’œuvre, un… Tous ces coûts s’élèvent à 30 000€ pour l’année 2019.

Conclusion : L’entreprise a réalisé un bénéfice net de 20 000€ (revenus — dépenses = bénéfice).

L’objectif de l’état des profits et pertes est de visualiser la performance d’une entreprise en un an. Ce document est utile pour plusieurs publics :

  • L’entreprise, pour analyser et comparer les performances des années précédentes.
  • Les autorités fiscales, pour connaître les bénéfices que l’entreprise a réalisés.
  • Actionnaires et autres investisseurs potentiels, afin d’accroître la rentabilité de connaître les performances de l’entreprise.

(a) Charges fixes et variables

Dans cette approche de l’apprentissage des concepts clés, il est également très important de tenir compte de la distinction entre impôts fixes et variables à l’esprit.

Les frais représentent les coûts supportés par l’entreprise.

Nous sommes toujours dans le contexte du compte de profits et pertes. Comme nous l’avons vu plus haut, il existe différents types de charges. L’un des plus connus, je pourrais mentionner : paie, loyer, publicité,…

Pour bénéficier d’une meilleure vision et d’une analyse plus fine de nos opérations, ces coûts sont divisés en deux catégories : fixe (ou structurel) et variable (ou opérationnel).

Cette distinction est essentielle pour bien piloter votre entreprise à long terme et déterminer les indicateurs de performance financière (tels que les seuils de rentabilité, par exemple, tels que les seuils de rentabilité, que nous verrons lors du prochain cours financier sur le blog de Livementor).

Et c’est très facile à comprendre !

Une charge fixe, comme son nom l’indique, est une charge qui ne bouge pas . Il ne variera pas en fonction du chiffre d’affaires réalisé. Il peut s’agir de frais de certification, de comptabilité et de banque, d’assurance, de loyers, d’électricité…

En règle générale, pour un salaire, que je gagne 10 000 ou 100 000 euros de chiffre d’affaires, mon salaire ne varie pas (coûts fixes).

En revanche, pour un transport de marchandises, je ferai appel à un fournisseur de services logistiques qui me facture. Quand je vends Non, mon fournisseur de services logistiques ne me facturera pas parce qu’il n’a rien à transporter. Si je vends 10 000€, mon fournisseur me facturera un montant plus élevé. Cette charge varie donc vers le haut ou diminue selon nous. niveau d’activité (charge variable).

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Seuls les coûts d’exploitation, c’est-à-dire les dépenses requises pour le cycle d’opérations actuel, sont affectés par cette différenciation (fixe et variable). Les dépenses financières et exceptionnelles ne sont pas affectées.

Précision de la petite paie : les positions de soutien sur des fonctionnalités telles que le marketing, la finance… sont considérées comme des coûts fixes. D’autre part, les éléments de production sont considérés comme des coûts variables.

b) Les différents éléments qui font partie du

*Marchandise production commerciale = résultat ventes générées par l’entreprise.

*Production stockée = Différence entre le nombre de stocks enregistrés entre le début et la fin d’un exercice financier.

*Production fixe = Immobilisations créées par une société pour compte propre (par exemple, la construction d’une machine à hamburgers).

*Subventions opérationnelles = Soutien financier fourni par l’État ou les autorités publiques.

*Retour sur amortissement et allocation = Différence entre les placements en un an et la valeur de dépréciation réelle d’un actif.

*Autres produits d’exploitation = Produits qui ne sont pas liés à des ventes qui ne peuvent être considérés comme financiers ou exceptionnels.

Chiffre d’ affaires total = somme de tous les éléments marqués d’un « * » (I).

#Achats des biens = Achats de produits à l’entreprise (machine à café).

#Variation de l’inventaire de marchandises = Différence entre le stock final et le stock initial sur la période N pour les achats de marchandises.

#Achats de matières premières et autres produits essentiels = Achats requis pour répondre aux besoins de production de produits d’entreprise (chocolat noir). Ces produits font partie du produit final.

#Variation des stocks de matières premières et de fournitures = Différence entre le stock final et le stock initial sur la période N pour l’achat de matières premières.

#Autres achats et coûts externes = Achats de biens qui ne peuvent pas être stockés (eau, énergie), location, voyage, primes d’assurance…

#Impôts, taxes et paiements similaires = Paiements obligatoires à l’État, aux administrations locales, aux agences gouvernementales…

#Salaires et salaires payés ou personnel = Rémunération versée au personnel de l’entreprise et aux pigistes travaillant pour l’entreprise en échange du travail effectué.

Social #Charges = Frais liés à l’allocation salariale et divers honoraires et primes admissibles.

#Dotations à amortissement et provisions = Montant de la perte de valeur créée par les immobilisations corporelles au fil du temps (usure et déchirure). Cela permet de distribuer les achats de biens (machines, ordinateurs…) sur plusieurs années, en fonction de la durée d’utilisation de la maison.

#Autres Coûts d’exploitation = Publicité, commissions revendeurs, voyages professionnels…

Coûts d’exploitation totaux = Somme de tous les éléments marqués d’un « # » (II). Ce sont tous les coûts requis pour le cycle actuel de l’activité opérationnelle de l’entreprise.

Résultat d’exploitation (I — II) = résultat d’exploitation total — coût d’exploitation total

Total Financial Income (III) = Intérêts perçus par une entreprise par les différents investissements des investisseurs (actions, titres de placement…).

Coût financier total (IV) = remboursements financiers ressources (capitaux) empruntées à des tiers (banques).

Résultat financier (III—IV) = Revenus financiers totaux — Coût financier total.

avant impôt actuel = revenu Revenu d’entreprise résultat financier.

Nombre total de produits exceptionnels (V) = reçus inhabituels qui n’ont rien à voir avec le cycle économique normal d’une entreprise (amendes des clients, dons,…).

Dépenses exceptionnelles totales (VI) = dépenses inhabituelles qui n’ont rien à voir avec le cycle économique normal d’une entreprise (amendes, frais de licenciement, amende de retard,…).

Résultat impayé (V — VI) = Total des revenus impayés — Total des dépenses exceptionnelles.

Participation aux bénéfices de l’entreprise pour les salariés (VII) = Redistribution d’une partie des bénéfices d’une entreprise aux employés (obligatoire pour entreprises comptant au moins 50 employés).

Impôt sur le revenu (VIII) = saisie par l’État d’une partie des bénéfices réalisés par une entreprise. Également appelés impôts sur les sociétés, ils sont obligatoires chaque année pour toutes les entreprises présentes sur le sol français.

Bénéfice net = (résultat d’exploitation revenu financier revenu impayé) — Impôt sur le revenu.

Le principe du compte des profits et pertes est toujours le même (revenus — dépenses) et va bien au-delà du simple calcul « chiffre d’affaires — coût de production ».

Le compte de profits et pertes tient absolument compte de tous les types de revenus et de dépenses afin de fournir une analyse beaucoup plus fine des finances d’une entreprise et de comprendre les variations d’une année à l’autre.

3- Comprendre la fiche comptable

Celui-ci est un peu plus complexe à définir. Contrairement à l’état des profits et pertes dans lequel on est en train de modéliser le les activités d’une entreprise sur une certaine période, le bilan représente en même temps une photo de l’activité. Précis .

Si nous le remplacons au cours de la même période (du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2020), le bilan du 31 décembre 2020 ne représentera pas tous les flux de votre entreprise au cours de l’année 2020, mais plutôt une capture d’écran de ce que nous avons à la fin de l’année.

Je me souviens encore de ma réaction lorsque j’ai entendu pour la première fois dans ma vie que le mot photo venait de la bouche de mon professeur la compta en DUT.

Je n’avais aucune idée de ce qu’il entendait par ce terme.

Une photo de quoi ?

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Je travaillais presque sur mon iPhone pour prendre discrètement une photo, cette célèbre photo qui représentait la balance.

Lorsque vous interagissez avec des personnes comme Mehdi, vous pouvez rapidement voir la comptabilité d’un autre œil.

En fait, le solde n’est qu’une transcription de ce que vous possédez (l’actif) par rapport à ce que vous possédez. doit (le passif).

Son mannequinat ressemble à ceci :

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Les actifs de votre entreprise représentent ce que vous possédez  : vos immobilisations (corporelles, incorporelles et financières), votre stock, vos capitaux propres, vos créances, vos flux de trésorerie…

Les obligations représentent vos dettes en général : ce que vous devez payer à vos fournisseurs, à vos employés, à l’État (impôts et dettes sociales), à vos prêts bancaires…

Important : l’actif et le passif de votre bilan doivent toujours être les mêmes ! Sinon, le solde est déséquilibré et vous savez déjà qu’un problème de calcul s’est produit.

ensemble, le bilan et le compte de profits et pertes sont représentés sur une année de 12 mois. Le modèle classique veut que cette année de 12 mois du 1er janvier au 31 décembre soit la même année « N » Dans l’ .

autre part, selon votre activité et votre saisonnalité, rien ne vous empêche d’avoir un exercice échelonné D’ (par exemple du 1er juillet au 30 juin).

Prenons généralement l’exemple d’un site de commerce électronique qui met les fans portables sur le marché. Ce site connaîtra logiquement un point culminant de l’activité pendant la période estivale chaude et peut donc décider de clôturer l’exercice en hiver lorsque l’activité est plus faible.

a) Les différents éléments qui font partie du bilan

Colonne Actifs (à gauche) :

Immobilisations = actifs corporels, incorporels ou financiers détenus par la société et sont destinés à rester en permanence dans l’entreprise.

Actifs matériels = équipement, machines, constructions, meubles… Ils peuvent être touchés.

Immobilisations incorporelles = affaires de brevets, logiciels internes… nous ne pouvons pas y toucher.

Financière immobilisations = filiales, capital investi dans d’autres sociétés, garanties, prêts accordés…

Actifs en circulation = éléments financiers et corporels appartenant à la société et destinés à ne pas y rester longtemps (moins d’un cycle économique N).

Stock = ensemble de produits destinés à être commercialisés par l’entreprise dans le cadre de ses activités ou destinés à être utilisés dans le processus de production des produits finis vendus.

Créances clients = ce que vos clients vous sont redevables (paiement dans les 30 jours, paiement plusieurs fois…).

Créances fiscales et sociales = ce que l’État vous doit (exemple le plus courant : lorsque la TVA déductible de l’entreprise dépasse la TVA perçue).

Disponibilité = cela provient de vos flux de trésorerie en général. Ces dépôts en espèces représentent le liquidités disponibles sur le compte bancaire de l’entreprise. Si votre argent est positif, l’entreprise peut utiliser cet argent pour investir dans de nouvelles innovations ou, par exemple, recruter des profils intéressants. En règle générale, une entreprise résiliente conserve toujours une partie de ses profits pour l’injecter dans ses flux de trésorerie. Au fil des ans, il est intéressant de comprendre dans quelle mesure ces disponibilités varient.

Titres de voyage (VMP) = titres financiers (actions) acquis par une société bénéficiant d’un excédent de trésorerie. Le but de ces PGV est de faire croître cet excédent à court terme, avec des taux de rendement attractifs. Contrairement aux immobilisations financières, les PGV sont uniquement destinés à rembourser cet excédent d’argent par rapport à une courte période de temps, tout en maintenant la capacité de revendre ces actions rapidement pour restituer les sorties de trésorerie de trésorerie. progrès.

Colonne Passifs (droite) :

Actions = ressources financières détenues par l’entreprise (hors dette). Cette participation est une responsabilité permanente et peut être apportée directement par vous-même, par vos partenaires, investisseurs externes (levée de fonds) ou, dans certains cas, par le biais de crowdfunding. Ces ressources financières permettent d’assurer le fonctionnement à long terme de l’entreprise et de récompenser les différents actionnaires. Il s’agit de ressources stables qui sont toujours disponibles par opposition aux liquidités qui peuvent varier rapidement en fonction des investissements de l’entreprise à tout moment. Les actions sont représentatives de la solidité financière à long terme d’une entreprise. Plus ils sont élevés, moins les risques liés aux paiements en souffrance sont réduits. Les investisseurs seront donc potentiellement plus susceptibles d’investir des fonds dans l’entreprise.

Capital = la somme de l’argent qu’il la société est propriétaire. Une partie de ce capital représente le montant versé au début de l’entreprise. Le capital social fait partie des capitaux propres des passifs.

Réserves = ressources financières correspondant au revenu cumulé des années précédentes qui n’ont pas été redistribuées aux actionnaires, ni injectées dans le capital ou la trésorerie. Ces réserves jouent un rôle crucial dans la stabilité financière d’une entreprise en cas de risques opérationnels.

Résultat = richesse créée sur une période (profit ou perte). Le résultat est indiqué dans les passifs dans la mesure où il n’a pas encore été redistribué (trésorerie, capital, actionnaires, salariés…) et constitue une source de financement pour l’entreprise. Il s’agit d’un indicateur important car il permet de mesurer la performance globale de l’entreprise.

Dettes = elles correspondent à la circulation engagements. Les montants que vous devez à des tiers (banques, fournisseurs, États…) ne sont pas destinés à rester en permanence dans l’entreprise. L’objectif est de rembourser le montant emprunté dès que possible.

Dette financière = un type de dette principalement constitué de banques emprunteuses et de contributions dans le compte courant associé. Il s’agit de l’argent que vous devez aux banques ou aux partenaires (y compris vous) qui ont investi dans l’entreprise en tant que compte courant d’un partenaire.

Debt Suppliers = l’argent que vous devez à vos fournisseurs pour acheter des biens (avec la possibilité d’obtenir plus ou moins de conditions de paiement).

Impôts et dettes sociales = argent dû à l’État (Trésor), aux agences gouvernementales ou aux employés de l’entreprise. Ces impôts et ces dettes sociales peuvent inclure l’impôt sur les sociétés, TVA perçue en attendant le règlement, les cotisations sociales ou les salaires en attente de paiement.

C’est-à-dire que

tout comme la méthode de financement de projets par actions, collectes de fonds ou crowdfunding (par exemple via Kickstarter ou Ulule), il est tout à fait possible d’utiliser des dettes pour financer votre projet (plus risqué).

4- La différence entre le compte de résultat et le bilan

La principale différence entre le compte de profits et pertes est la suivante : Le compte de profits et pertes reconnaît les flux, tandis que le bilan concerne les actions, le développement du patrimoine de la société.

Pour comprendre la différence avec le relevé de profits et pertes, j’ai proposé de présenter un petit dossier pratique pour que tout le monde soit clair.

Prenons un exemple très classique : acheter un ordinateur portable.

Admettons que vous avez déjà mis en place une structure commerciale. Votre décide d’aller chez Darty pour acheter un ordinateur portable que vous allez utiliser à des fins professionnelles. Vous demandez donc une facture au nom de votre entreprise.

C’est votre entreprise qui sera propriétaire de cet article et il sera utilisé pendant une période relativement longue (2 à 5 ans).

Par conséquent, nous considérons cet achat d’ordinateur comme un investissement qui doit être transcrit dans votre comptabilité et plus précisément dans votre bilan , tant dans l’actif que dans le passif.

Dans la colonne Actifs (ce que vous possédez), un ordinateur représente une immobilisation corporelle. Pour qu’un achat corresponde ici à la catégorie, il doit répondre à plusieurs critères :

  1. La valeur de l’article est généralement supérieure à 500 euros (sinon il s’agit d’un supplément)
  2. L’objet est utilisé pendant une période relativement longue .

Plus précisément, comment cela se produit-il ?

Supposons que vous ayez acheté cet ordinateur pour 1 000 euros.

Vous allez donc saisir ces 1 000 euros dans les actifs de votre bilan en tant qu’immobilisation .

Mais ce n’est pas encore fini. Bien sûr, cet ordinateur est à vous maintenant. D’autre part, vous avez tout de même retiré de l’argent de votre argent pour financer cet investissement.

Il devra donc écraser ces -1 000 euros dans le passif (que vous devez) de votre bilan.

Ce qui est intéressant ici, c’est que nous constatons actuellement que les flux n’affectent que le bilan de votre entreprise et non votre compte de profits et pertes avec vos revenus et dépenses.

C’est étrange, non ?

Cependant, si vous achetez un ordinateur de 1 000 euros, nous aurions tendance à dire qu’il coûte 1 000 euros, n’est-ce pas ?

En fait, c’est un peu plus complexe que ça ! C’est juste ce genre de chose qui m’a perdu en classe comptable…

Voici l’explication réelle :

Les bases, l’ordinateur vient d’être acquis, est placé dans des immobilisations corporelles (1 000 euros) et dans vos flux de trésorerie (-1 000 euros). Logique jusqu’à présent.

Cet ordinateur a une durée de vie de 3 ans. Vous allez donc embrasser votre ordinateur pendant 3 ans.

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Ce qui signifie que vous considérez que ce PC perdra 1/3 de sa valeur chaque année sur une période de 3 ans.

La durée de l’amortissement correspond à la période moyenne d’utilisation du bien que vous allez déterminer (20 ans pour un immeuble, 10 ans pour le mobilier…). À savoir : le pays ne peut pas être déprécié car sa durée de vie est indéfinissable.

Notez que c’est maintenant que toute gymnastique se déroule entre l’équilibre et le nombre de résultats ! Plus précisément, vous dépenserez cet amortissement chaque année (1/3 de 1 000 EUR ou 333 euros) en dépenses, dans votre compte de profits ou pertes, et plus particulièrement en amortissement et provisions.

Voici l’approche suivante :

1er janvier : Vous avez acheté votre ordinateur (1 000€) et vous incluez cet investissement dans votre bilan.

31 décembre : Une année s’est écoulée. Votre ordinateur vaut toujours 1 000 euros dans votre bilan, mais en fait, il a perdu 333 euros.

Ces 333 euros vous les placent dans le coût de votre compte de profits et pertes . En même temps, vous réduisez la valeur de votre maison, de votre installation et de votre équipement (l’ordinateur) dans vos actifs de 333 euros.

C’est cette façon de continuer qui vous permet de savoir si un investissement a été radié au fil du temps, ou même de libérer ce que l’on appelle le retour sur investissement. La seule façon d’y parvenir est d’utiliser ces deux documents comptables en même temps.

Cet exemple classique nous permet de comprendre à la fois la différence et la synergie entre le compte de résultat et le bilan. à voir.

Prenons un deuxième exemple pour illustrer cette différence : la contribution dans le compte courant associé.

Je pense que cet exemple va intéresser davantage l’un des lecteurs du blog LiveMentor !

En tant que fondateur de votre entreprise, vous avez la possibilité de verser de l’argent à votre entreprise (tel qu’un actionnaire), qui provient directement de vos capitaux propres🙂 .

Vous pourrez ensuite vous rembourser plus tard, lorsque votre entreprise a généré des flux de trésorerie positifs et que vous commencez à devenir suffisamment rentable.

Supposons que vous souhaitiez inclure 2 000€ dans votre projet. Ces 2 000€ seront transférés sur un compte courant associé.

Cette contribution financière ne correspond pas à une vente de votre entreprise ou à une dépense. Ce n’est donc pas sur votre compte de profits et pertes, mais dans votre bilan !

Pourquoi ?

Juste parce que c’est un la dette est que l’entreprise doit rembourser à son actionnaire sans frais.

Vous allez injecter 2 000 euros dans les flux de trésorerie de votre entreprise pour financer, par exemple, un nouveau chantier.

En même temps, la société doit rembourser cet argent à l’actionnaire qui a apporté les 2 000 euros, dans ce cas vous en l’occurrence !

Si vous avez bien compris le processus, c’est quelque chose que vous pouvez trouver du côté passif de votre bilan, dans la partie de la dette financière de votre entreprise.

Comme vous le comprendrez, le bilan permet d’analyser la situation financière globale d’une entreprise de manière sommaire, en décrivant les actifs que l’entreprise a accumulés depuis sa création. Il fournit des informations importantes aux différentes personnes qui la consultent (investisseurs, banques, fournisseurs…) sur les ressources et l’utilisation de l’entreprise. de ça. Il s’agit d’un indicateur clair de la santé financière globale de votre entreprise.

Le compte de profits et pertes vous permet de visualiser les performances d’une entreprise au cours de l’année N en comparant les années précédentes. À la fin de l’exercice N, le compte de profits et pertes est lié au bilan, il est légal pour chaque entreprise de permettre une transparence informative avec des tiers. D’autre part, contrairement au bilan, il joue un rôle plus comme outil de gestion quotidienne essentiel que comme document informatif destiné aux tiers.

La présentation de ces documents comptables est également un facteur distinctif. L’état des profits et pertes vise à obtenir le résultat de la différence entre les revenus et les dépenses. Toutefois, le bilan vise à équilibrer l’actif et le passif de l’entreprise.

Visuellement, ce n’est pas la même chose. ! Le bilan comporte deux colonnes différentes (actifs restants et passifs à droite), tandis que le compte de profits et pertes ne comporte qu’une seule colonne avec un système de déduction pour réaliser des profits ou pertes.

C’est-à-dire que cet article touche à sa fin. Encore une fois, l’objectif n’est pas de devenir comptable, mais plutôt de ne pas être perdu lorsque vous discutez avec un comptable, un investisseur potentiel, un banquier ou directement avec vos employés.

En tant qu’entrepreneur, nous considérons souvent la comptabilité comme un casse-tête chinois. Beaucoup de gens connaissent le syndrome du célèbre garagiste .

Si vous avez un problème avec votre voiture, vous devriez vous adresser au garagiste. Et c’est là que l’enfer commence quand on ne connaît rien à la mécanique. Le garagiste commence à vous parler du joint de culasse, de la bougie d’allumage intégrale de transmission, des cordes, de la courroie de distribution, de la viscosité de l’huile moteur… et ainsi de suite !

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Bref, nous ne comprenons absolument rien de ce que le mécanicien nous dit et nous sommes souvent détestés…

Malheureusement, c’est parfois la même chose pour les comptables.

ils confondent votre cerveau en parlant d’excédent commercial brut, de comptabilité analytique opérationnelle, de besoins en fonds de roulement, de passifs transitoires, de ratio de liquidité, etc.

En général, tout commence à s’accélérer après un certain temps lorsque vous commencez votre projet. Tout tombe sur vous en même temps. Vous devez donc commencer à apprendre les choses vous-même, sans cadre spécifique. La comptabilité fait partie de cet apprentissage entrepreneurial. En changeant votre façon de voir et d’examiner les bonnes sources, vous commencez à valoriser la comptabilité.

🙂 Il s’agit d’une introduction à notre formation en création d’entreprise Dans le prochain cours, nous allons dans le domaine du financement cette fois-ci. Cet article vous aidera à analyser plus en profondeur la santé financière de votre projet. Ce le deuxième parcours sera certainement plus proche, mais une chose est sûre, c’est que nous avançons petit à petit !

Et maintenant, à votre tour…

Êtes-vous tous en train de créer ces deux documents comptables obligatoires pour votre entreprise ? Si ce n’est pas le cas, quels sont vos blocages ?

Allez très vite !

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